Wednesday, June 06, 2007

Une photo superbe à Kuala Lumpur



C'est une photo de Kuala Lumpur, la capitale de Malaisie. Les deux tours au milieu sont Les tours jumelles Petronas. Elles étaient une fois les plus hautes tours au monde.
Cette photo, je la trouve superbe jolie. Elle a été prise par Kuan Hoong. Trouvez -vous ses autres photos ici.



Saturday, October 14, 2006

L'histoire de la Malaisie

La péninsule Malaise est habitée depuis le IIIe millénaire av. J.-C. Jusqu’au XIVe siècle de notre ère, la Malaisie semble avoir vécu dans la dépendance des grands empires indianisés d’Indochine et de Sumatra.

Vers 1400 de notre ère, un prince de Palembang, Parameswara fonda le royaume de Malacca. Il se convertit à l’islam et entreprit de conquérir le reste de la péninsule Malaise. Malacca prospéra et étendit son territoire, mais fut conquise en 1511 par les Portugais. Afonso de Albuquerque s’empara de la capitale en août 1511 et y construisit une forteresse. Les Portugais de Malacca survécurent à des combats incessants avec Johor Aceh (aussi appelé Achin), à Sumatra, et d’autres États alliés.

Parameswara

http://www.relooking-mbc.com/brief%20history/html/g_1/g_2.htm

Afonso de Albuquerque

http://www.portugal-linha.pt/legado/voriente/malaca.html

Dès 1619, une autre puissance coloniale, les Pays-Bas, disputa la Malaisie aux Portugais. La Compagnie hollandaise des Indes orientales, basée à Batavia (aujourd’hui Jakarta), intercepta le commerce portugais. En 1641, le royaume tomba aux mains des Hollandais qui devinrent la puissance coloniale dominante au cours des deux siècles suivants. Comme leurs prédécesseurs portugais, les Hollandais maintinrent nombreuses guerres avec les royaumes voisins; ils étendirent leur influence à certaines parties du Johor, tandis que les royaumes malais du nord, Perlis, Kedah, Kelantan et Trengganu passèrent sous influence siamoise.

3.1 L’Empire colonial britannique

Au XVIIIe siècle, les Britanniques, en partie pour des raisons commerciales, mais aussi pour contrer l’expansion française dans l’océan Indien, commencèrent à s’intéresser à la Malaisie. En 1786, le sultan de Kedah, qui cherchait de l’aide contre les Siamois, loua l’île de Penang à la Compagnie britannique des Indes orientales, qui en fit un port franc. En 1819, sir Thomas Stamford Raffles, un agent de la Compagnie des Indes orientales, fonda Singapour et, en 1824, la Grande-Bretagne reçut Malacca des Hollandais. Singapour, Penang et Malacca, connus sous le nom collectif des Straits Settlements (Établissements des détroits), restèrent la propriété de la Compagnie anglaise jusqu’à son abolition en 1858. En 1867, le Royaume-Uni fit passer sous le contrôle direct de la Couronne les trois établissements, puis, jusqu’en 1914, appliqua dans le reste du pays une politique de protectorat. Le dernier État malais à se placer sous la protection de la Couronne fut le sultanat de Johor, en 1885. Dix ans plus tard, plusieurs sultanats se fédéralisèrent. Les États qui restèrent en dehors de la fédération furent Johor et les quatre États du Nord, que les Britanniques enlevèrent au Siam (Thaïlande) en 1909.

La région des États actuels de Malaisie à Bornéo demeura surtout sous la domination du sultanat de Brunei jusqu’au XIXe siècle. Auparavant, les Européens avaient fait du commerce avec le nord de Bornéo, mais ne purent établir de colonies permanentes. Mais, en 1841, le sultan de Brunei récompensa James Brooke, un aventurier britannique qui l’avait aidé à écraser des rebelles, en lui donnant des terres et le titre de raja de Sarawak ; Brooke et ses successeurs, les «rajas blancs», élargirent leur territoire jusqu’aux frontières actuelles du Sarawak. À l’est, les sultans de Brunei et de Sulu louèrent des terres à des marchands étrangers. Le bail fut racheté par un syndicat d’intérêts britanniques en 1877. En 1881, le syndicat devient la British North Borneo (Chartered) Company, et est autorisée par une charte royale à administrer la région. Le Nord-Bornéo britannique et le Sarawak devinrent des protectorats britanniques en 1888. Évidemment, c'est au cours de la colonisation espagnole que l'anglais devint une langue véhiculaire et administrative dans le pays.

3.2 La lutte pour l’indépendance

La Malaisie, le Sarawak, et le nord de l'île de Bornéo furent envahis par les Japonais en 1941. En janvier 1942, les troupes du général Yamashita Tomuyoki s’emparèrent de Singapour, contraignant 30 000 Britanniques à la reddition. La Malaisie demeura occupée par les Japonais jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, puis le pays revint sous contrôle britannique. En 1946, les Britanniques cherchèrent à créer une Union malaise en transférant la souveraineté des sultans à la Couronne britannique. La proposition déclencha une réaction violente au sein de la population malaise.

L’opposition à l’Union amena la formation de l’United Malays National Organization (UMNO) en 1946. Les souverains locaux boycottèrent le nouveau système et les Britanniques furent obligés d’entamer des pourparlers, surtout avec les souverains et l’UMNO, qui conduirent à la création de la fédération de Malaisie en 1948. L’Union malaise (puis la fédération) n’incluait pas le Nord-Bornéo et Sarawak. Les autorités britanniques proposèrent à la place de fédérer les deux États, devenus colonies de la Couronne en 1946, avec le sultanat de Brunei, protectorat britannique. Le plan échoua finalement à cause de l’opposition du Brunei.

C’est alors que le Parti communiste malais (MCP), qui avait joué un rôle essentiel dans la résistance contre les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, commença la lutte armée, réclamant l’indépendance immédiate. Opérant à partir de la jungle, quelque 4000 maquisards, en majorité chinois, harcelèrent les Britanniques. L’état d’urgence fut proclamé en juillet 1948. Il fallut onze ans aux miliciens, formés par le général Templer, et aux contingents britanniques, australiens et néo-zélandais pour réduire la guérilla malaise.

3.3 La Malaisie indépendante

Le 31 août 1957, la fédération de Malaisie était créée avec comme premier ministre Tunku Abdul Rahman, le chef de l’UMNO, parti dominant de l’Alliance. En 1961, il proposa d’élargir la fédération à Singapour, Sarawak, le Nord-Bornéo (appelé ensuite Sabah) et Brunei. Après deux ans de négociations, les États acceptèrent et, le 16 septembre 1963, la nouvelle fédération fut proclamée. Elle se heurta d’emblée à l’hostilité des Philippines, qui avaient des visées sur le Sabah, et à celle du président indonésien Sukarno, qui estimait que Bornéo faisait partie du territoire de l’Indonésie. Jusqu’en 1966, l’armée indonésienne harcela la fédération, obligeant l’armée britannique à prendre position au Sarawak. À l’usage, la fédération se révéla délicate à gérer. Les relations avec Singapour, ville entièrement chinoise que dirigeait Lee Kuan Yew, amenèrent la cité à se retirer de la fédération en 1965. L’équilibre ethnique de la fédération, dominée économiquement par une communauté chinoise sous-représentée politiquement, fut le problème majeur des années soixante. Les émeutes interethniques de mai 1969 à Kuala Lumpur, au cours desquelles 800 personnes furent tuées, conduisirent le gouvernement à choisir de régler la question ethnique par des mesures économiques d’urgence.

Une fois l’état d’urgence aboli, en 1971, le nouveau premier ministre, Tun Abdul Razak, annonça qu’une nouvelle politique économique serait mise en place, destinée à lutter contre la pauvreté et à améliorer la situation sociale des Malais. Il élargit aussi la coalition de l’Alliance au pouvoir (qui intégrait déjà des partis du Sarawak et du Sabah) pour former un Front national qui regroupait les principaux partis d’opposition au niveau fédéral et au niveau des États. Le Front remporta les élections de 1974 de manière décisive, puis, sous la direction du premier ministre Datuk Hussein Onn, les élections de 1978. La scène politique demeura dominée par les problèmes ethniques et le Front national dut compter avec deux partis d’opposition importants : le Parti islamique panmalaysien, qui avait quitté le Front en 1977 et mit de plus en plus l’accent sur la religion, et le Parti d’action démocratique. En 1981, Mahathir Mohamad devint premier ministre. Il s’opposa par deux fois aux sultans héréditaires et réussit à faire accepter au souverain suprême et au Conseil des souverains une limitation de leur droit de veto. En 1987, le gouvernement Mahathir répondit aux prétendues menaces de tension entre Malais et Chinois en arrêtant les dirigeants de l’opposition et en suspendant quatre journaux. Les élections de 1990 maintinrent le Front national au pouvoir avec une majorité parlementaire importante. En 1993, Mahathir fut impliqué dans une autre dispute constitutionnelle avec les souverains héréditaires, qui aboutit finalement à l’abolition de l’immunité judiciaire pour les souverains.

À partir de 1990, les problèmes se déplacèrent au Sabah et à Sarawak, où les partis d’opposition remportèrent les élections. Les deux États estimaient ne pas avoir profité de la croissance et de l’industrialisation des années soixante-dix et quatre-vingt, alors que pétrole, gaz naturel et bois avaient permis cette industrialisation. Le développement de l’islamisme au sein des communautés musulmanes aggrava les tensions au Sabah, où le groupe ethnique majoritaire, les Kadayans, était chrétien. Les tensions demeurèrent, sans qu’aucun État n’ait songé à quitter la fédération.

Les élections législatives anticipées des 23 et 24 avril 1995 marquent une nouvelle victoire pour le Front national (constitué de 14 partis) face à une opposition divisée et quelque peu censurée par le pouvoir en place.

Sur le plan diplomatique, la Fédération conserve aujourd'hui une position originale. En 1996, la Malaisie assura la présidence de l’Assemblée générale des Nations unies. Elle assuma également celle du Groupe des Quinze et celle de l’Association des nations du Sud-Est asiatique (Ansea). Par ailleurs, elle inaugura une politique africaine en prenant part, aux côtés de l’Afrique du Sud, aux négociations concernant le conflit soudanais.

L’économie florissante du pays, citée comme le «modèle malaisien de développement», fut gravement bouleversée par la crise monétaire et financière qui débuta en Thaïlande durant l’été 1997. Celle-ci conduisit les autorités malaisiennes à renvoyer dans leur pays d’origine, en 1998, des dizaines de milliers de travailleurs immigrés, le plus souvent birmans ou indonésiens.

Sunday, October 08, 2006

Données démolinguistiques

La diversité des races et des langues est l’une des caractéristiques de la Malaisie à un point tel qu’on peut parler de véritable mosaïque ethnique de langues austronésiennes. Parmi les principales ethnies malaisiennes, on distingue surtout les Malais (61,7 %), les Chinois (29,7 %) et les Indiens (8,1 %). En ce qui a trait aux langues, les locuteurs de la Malaisie péninsule parlent principalement le malais (68,4 %), le chinois hokkien (21,3 %), le chinois cantonais (10,7 %), le tamoul (10,5 %), le chinois hakka (9,7 %), le chinois mandarin (4,1 %) et une trentaine de langues autochtones (austronésiennes) dont la plupart sont en voie d’extinction. La plupart des sinophones parlent plusieurs dialectes chinois.

Dans l’État de Sabah (1,1 million d’habitants), les langues les plus parlées sont le javanais (27 %), le malais (22,6 %), deux langues austronésiennes; les langues chinoises (12,3 %) comme le hokkien et le hakka; le dusun (12,7 %), le tausug (10 %) et près d’une cinquantaine de petites langues austronésiennes dont la plupart ne comptent que très peu de locuteurs (souvent moins de 100).

Dans l’État de Sarawak (1,3 million d’habitants), 30 % des habitants parlent l’iban (langues austronésiennes), 20 % parlent le malais, et les autres parlent le chinois mandarin ou une trentaine de petites langues autochtones. Les Malais sont minoritaires au Sarawak et au Sabah, où vit aussi une population d'Indonésiens et de Philippins. Toutes les langues austronésiennes de la Malaisie appartiennent au groupe malayo-polynésien péninsule de la famille austronésienne.

Quant à la langue anglaise, c’est une langue étrangère parlée comme langue seconde par 28 % des habitants de la péninsule de Malaisie, 29 % des habitants de Sabah et de 54 % des habitants de Sarawak. Il faut surtout se rappeler que le malais est parlé par les deux tiers des habitants du pays (comme langue maternelle et comme langue seconde). Cependant, l'anglais parlée en Malaisie ne correspond pas tout à fait à l'anglais standard, c'est une variété locale appelée manglish et ressemblant au singlish parlé à Singapour. Théoriquement, l'anglais utilisé en Malaisie est basé sur l'anglais d'Angleterre et l'orthographe britannique, mais l'influence de l'anglo-américain a fortement modifié l'anglais de Malaisie. Les locuteurs du manglish appartiennent à divers groupes ethniques du pays.

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/malaysia.htm

Thursday, October 05, 2006

La fédération de Malaisie





La fédération de Malaisie regroupe 13 États : les 11 États de la péninsule de Malaisie (dont neuf sultanats), Perlis, Kedah, Penang, Perak, Kelantan, Terengganu, Pahang, Selangor, Negeri Sembilan, Melaka, Johor, et les deux États de Sarawak et de Sabah, sur l'île de Bornéo.

Tous ces États, à l'exception de Melaka, Penang, Sabah et Sarawak, sont gouvernés par des souverains héréditaires. Ceux-ci sont des sultans, sauf les souverains de Perlis (un raja) et le Negeri Sembilan (un Yang di-Pertuan Besar).

Kuala Lumpur et l'île de Labuan (rattachée au Sabah jusqu'en 1984) forment chacune un territoire fédéral.

Pris de http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/malaysia.htm

Wednesday, October 04, 2006

Où est la Malaisie

Bonjour,

Je suis une Malaisienne en France. Je voudrais vous presenter mon pays: La Malaisie.

Dans ce blog, je prendrai les informations disponibles sur le web ou je les ecrivrai moi-même. Je indiquerai les sources des informations où je prends.

La Malaisie s'est située dans l'Asie du Sud-Est. Elle consiste de La Malaisie péninsulaire (au Sud de la Thaïlande) et La Malaisie orientale (au nord de la partie indonésienne de Bornéo).